Chapitre 2 ;
« Venez lire le Daily Jewels ! Allez mesdames et messieurs ! Une grande nouvelle dans le Daily Jewels ! Disparition d’une flotte Milicienne et d’un vaisseau marchand Korrulien »
Le jeune garçon criait dans la rue à s’en décrocher la mâchoire. Plusieurs passants s’arrêtèrent et contre une petite pièce eurent un exemplaire du Daily Jewels, le plus grand journal de l’île. Sur la une , écrit en grosse lettre figurait la mention « Disparition de deux flottes Matroscienne et Korrulienne, aucune nouvelle du Général X et de la famillle Cultivatrice Y. depuis maintenant deux semaines »
Grand Vent était un courant capricieux, ça ce n’était pas un mystère. Le temps s’était déréglé dans toute l’île mais le Général X n’en avait fait qu’à sa tête une fois de plus. Alors qu’un vaisseau pirate était entré dans le territoire Matroscien, la flotte la plus rapide de la Milice l’avait pris en charge, avec en tête le Général. Les pirates avaient fuis vers le courant de Grand Vent, sans doute pour retourner à Vanylle mais un phénomène à laquel ils ne s’attendaient pas arriva. La navigation à l’interieur de ce vent violent était impossible. Bien que possédant un vaisseau à la pointe de la technologie, les Miliciens perdirent de vue leur proie. Alors qu’ils voulurent faire marche arrière, un vent violent les projeta à droite puis à gauche et ainsi de suite. Ils perdirent toute visibilité et commèrent à errer dans ce courant pendant des heures. Puis des jours.
La Famille Y était connu dans Korrul pour rapporter des mets extraordinaire de tout coin. Leur champs de cultivations étaient célèbres pour leur plantes aromatiques parfaites pour s’accorder avec les saveurs d’ailleurs. Comme chaque début de mois, le jeune de famille Y accompagné d’une troupe de Veilleur Pourpre faisait le tour de Korrul et s’arrêtait à la limite du territoire du désert pour commercer avec des familles Matrosciennes. Le climat changeant de l’île les avaient forcés à prendre un autre passage en passant par Grand vent. Mais à peine se furent-ils avançaient dans l’immensité de ce courant ils furent absorbés sans pouvoir lutter. L’air était irrespirable et on ne voyait pas plus loin qu’a 1 mètre. Ils furent coincés dans ce tourbillon pendant près de 4 jours.
Les deux peuples si différent soient-ils, furent amené par un heureux hasard au même endroit. Lors que le brouillard se fit moins intense, ils constatèrent avec effroi qu’ils étaient sur la terre ferme. Mais étrangement, d’aucun des deux peuples, ils ne purent dire où ils étaient arrivés. Le vent soufflé avec force et l’air était gelé. Un bref rayon de soleil percait le ciel nuageux.
La réaction des Korruliens fut très différentes des Matrosciens. Alors que ces derniers étaient assez habitués à temps température fraiches, les Korruliens ne purent quitter leur vaisseau. Le froid ambien contrasté trop avec la chaleur de leur habituel désert. Pendant ce temps, les Miliciens mirent pied hors de leur vaisseau sur cette terre nouvelle. Le sol était couvert d’un épais duvet de neige blanche et aucune trace de pas ne foulaient cette pureté. Tout autour, de grandes montagnes et lacs glacées se tenaient là fièrement, les défiants d’oser s’aventurer dans ce territoire hostile.
Alors, les deux peuples restèrent près de trois jours à bord de leur vaisseau, échangeant des paroles entre eux, essayant de comprendre comment ils étaient arrivés ici. Et d’ailleurs, qu’est-ce que c’était ce « ici ». Mais la cupidité des Matrosciens étaient trop fortes. Ils laissèrent les Korruliens dans leur vaisseau incapable de sortir dehors pendant qu’eux foulèrent cette nouvelle terre avec trop de questions en tête. Les Korruliens quant à eux, rageur de ne pouvoir sortir dehors commèrent à créer des vêtements de protection du froid.
Voilà des heures maintenant qu’ils marchent sur cette neige. Ils trébuchent, se relèvent, tremblent de froid, s’abritent dans des grottes, continuent leur chemin. Ils avaient prévue beaucoup de choses, mais pas celles là. Comment se pouvaient-ils que l’île accueil encore un territoire inexplorés ? Etaient-ils à Vanylle ? Pourtant d’après les livres, Vanylle était une ville de plaisir et de vie mais ici il n’y avait aucune âme. Rien.
Et c’est alors qu’ils commèrent à perdre espoir qu’ils virent au loin des lumières. Le Général s’avança en tête, une arme prête à bondir à la moindre occasion. Mais ils furent pris d’assaut en premier et un soldat vola 5 mètres plus loin.