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 RP Dahli

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Saya
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Saya


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RP Dahli Empty
MessageSujet: RP Dahli   RP Dahli EmptyJeu 14 Fév - 20:56

Lieux ~> Dahli Capitale - rue commerçante

Il pleuvait. Une bruine douce et argentée filtrait à travers le ciel nocturne et couronnait les tours de guet massive de la ville de Dahli : elle sifflait dans les torches nichée de part et d'autre de la grande porte et faisait danser la lumière sur les pierres de la route. Une ombre solitaire approchait de la cité. Elle était enveloppé dans une lourde cape de voyage et montait un cheval noir à poil longs. Cela faisait longtemps qu'elle n'était pas venue ici. Là ou il ne pleuvait jadis jamais et ou le soleil s'abattait sur les dunes, les roches et l'argile recuite, où les hommes se terraient derrière d'épais murs blanc, où les femmes gracieuses, un voile noir sur le visage, se rendaient aux puits dans la lumière argentée du petit matin avec de grosses jarres d'argile en équilibre sur les épaules.
Le cheval noir frémit d'un air absent, s'ébroua pour débarrasser de la pluie sa robe hirsute, gagna la porte de la ville et s'immobilisa sous la lueur avare des torches. Un garde mal rasé et certainement ivrogne sortit d'un pas incertain. D'un ton bourru il fit


" Il me faut un nom "


La femme n'aimant généralement pas ce genre de paroles et surtout de ton, se contenta d'un regard long et profond qui en disait long. Elle se voyait déjà répliquer un " Vous ne tenez donc pas à vivre ?" ou encore un " Quel délice votre ventre pourrait bientôt me présenter, lorsque vos tripes me feront le salut". Cependant pour une fois, la jeune femme ne voulait pas d'une arrivé en fanfare. C'est avec lassitude qu'elle murmura un :

" Desnolancès, bien que ce nom ne m'appartient plus. cela sera t-il suffisant pour me laisser entrer ?"

Elle avait user d'un ton banal et polie mais la moquerie laissa une part de perception. Grognons; le garde la laisse passer avec non sans moins d'exaspération. Elle se mit alors a plaindre son travail et eut un petit rire hautain...

Elle franchit la porte et remonta l'étroite rue pavée où les bâtiments renvoyaient en écho le claquement lent des sabots ferré du cheval noir.
Le quartier était pauvre, les maisons délabres pressées les unes contre les autres, avec un étage unique surplombant la rue humide encombrée d'ordures. Des enseignes grossière oscillaient au vent en grinçant sur leurs crochets rouillés identifiant les magasins aux volets tirés. Un roquet mouillé, l'air malheureux traversa furtivement la rue, sa queue de rat entre les jambes. il n'y avait pas d'autre passant.
Une torche crépitait à un croisement. Une jeune catin maladive, maigre et enveloppée dans une cape rouge dépareillée , se tenait pleine d'espoir sous la roche, tel un fantôme effrayer. Elle avait de grands yeux timides et un visage émacié. La cavalière la regarda avec dégout. Elle ne comprenait pas comment une femme pouvait donner son corps. Comment pouvait -elle accepter cette domination .? Puis des pensées vinrent la hanter. Une odeur lui revint en mémoire, un sourire et des baisers. Comme il lui manquait...

Se reprenant, elle tourna dans une ruelle étroite ensevelie dans l'obscurité et entendit des pas furtifs quelque part dans la pluie. On chuchotait dans l'ombre à sa gauche. Le Cheval renacla et coucha les oreilles

" Pas de quoi s'exciter " fit la femme

Sa voix était très douce, presque un chuchotement rauque à faire sursauter les gens. Puis il eut soudainement plus aucun bruit. Haussant les épaules avec dédain, elle fit avancer sa monture. Ils débouchèrent sur une grande place entourée de torches crépitantes où les échoppes avaient pour la plupart baissé leur bâches aux vives couleurs. Quelques enthousiastes au cœur plein d'espoir étaient resté misérablement ouverts, vantant leur marchandises d'un voix voix stridente aux dernier passants qui, sous la pluies, se hâtaient de rentrer chez eux. Quelques jeunes nobles tapageurs sortaient en titubant d'une taverne minable et traversaient la place avec des cris d'ivrognes. Leawën tira sur les rênes et attendit leur disparition dans une rue latéral, puis regarde autour d'elle, plus par acquis de conscience que par inquiétude. Elle se trouva une nouvelle fois sur la place et pu remarquais quelques bandes de garçons qui trainaient encore dehors. La pluies devenaient plus fines et elle desserra légèrement son capuchon.
Une fois la place traversée, les rues redevenaient sombres et désertes, les torches crépitaient dans la pluies aux carrefours et projetaient chichement leur lumière fuligineuse. Les sabots du cheval résonnaient dans rue vide. Leawën se déplaça sur ça salle. La sensation était légère, une sorte de picotement aux épaules et à la nuque, mais elle la reconnut immédiatement. Quelqu'un la guettait et ce n'était pas un ami. Leawën se laissa aller comme une cavalier fourbu. mais sa main droite s'était glissée sous sa cape et cherchait le pommeau de son fouet. La sensation de malveillance s'alourdissait. Au carrefour suivant, par delà la lueur tremblante de la torches, elle entrevit un personnage enveloppé de la tête aux pieds dans des vêtements gris qui se fondaient si bien dans les ténèbres et la bruine tournoyante qu'il était presque invisible. Le cheval banda ses muscles et ses oreilles s'agitèrent. Devant se comportement stupide, la jeune femme ne pu que regretter son jeune dragon.
Ils continuèrent à avancer dans la rue pavée, traversèrent la flaque de lumière et pénétrèrent dans la venelle obscure. Les yeux de Leawën s'accommodèrent aux ténèbres, mais le personnage encapuchonné s'était déjà évaporé dans quelque porte ou quelque allée. La sensation d'être surveillé avait disparu et la rue n'était plus un lieu de péril.


S'arrêtant brutalement, Leawën décida de laisser se reposer quelques instants sa bête. Elle s'avança devait une échoppe et attacha le cheval qui alla boire directement. La jeune femme alla ensuite s'assoir sur les marches salles et poussiéreuses de l'office, tenant toujours son fouet. Elle ferma les yeux quelques instants puis les rouvrant rabattit les pans de son capuchon sur elle.
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RP Dahli
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